Hier matin, on apprenait via le journal l’Economiste que le conseil communal de la capitale spirituelle, présidé par le maire PJD (islamiste), Driss El Azami Idrissi, venait par un arrêté d’interdire la mixité dans les salons de coiffure et centres de beauté. La décision avait été prise mercredi à l’unanimité par les 74 conseillers présents.
L’arrêté prévoit une séparation complète des hommes et des femmes dans ce type de salon et toute nouvelle ouverture d’un nouvel établissement devra désormais être approuvée par la mairie.
Après la polémique soulevée par cette décision, un communiqué a été publié dans l’après-midi par la mairie indiquant que « la session de février 2017 n’a pas discuté ou validé un arrêté en rapport avec les lieux de massage ou ’spas’ dans la ville de Fès » et que ledit conseil « n’est pas contre la mixité dans les Spas et salons de massages ».
Les établissements doivent désormais disposer « d’un espace suffisant pour accueillir des hommes et des femmes dans des espaces séparés ». On apprend également que les salons situés dans les résidences destinées à l’habitation sont désormais interdits à cause, dit-on, des plaintes reçues de la part des riverains après des soupçons de prostitution.