Les commentaires racistes fusent de toutes parts depuis l’élection d’Athena Perez en tant que Miss Espagne. « Totalement en désaccord, les femmes ESPAGNOLES, les représentantes de l’Espagne doivent se présenter », « C’est comme si une blonde aux yeux bleus était Miss Iran. Question : à quoi sert-il de présenter une candidate qui ne représente pas l’esthétique ou la génétique du pays ? C’est absurde », peut-on lire entre autres réactions. Mais la jeune femme était déjà la cible d’attaques racistes avant son sacre samedi.
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Quelques jours plus tôt, elle a dénoncé sur plusieurs programmes télévisés ces attaques racistes dont elle est la cible sur les réseaux sociaux en raison de sa couleur et de son origine. « Imaginez être noire et murcienne, alors, ils disent que Dieu ne punit pas deux fois », « Elle convient mieux à Miss Maroc, elle ne ressemble pas à Murcie, même pas approximativement », « Mais pourquoi cette fille ne concourt-elle pas pour la Guinée si elle est de là-bas », sont autant de commentaires qu’elle a dû subir avant et après son élection.
Athenea Pérez est habituée à ce genre de commentaires racistes. « J’ai été l’une des premières jeunes femmes de couleur à entrer à l’école, et dans les groupes de gymnastique rythmique, j’étais la seule fille noire… Maintenant, avec mon âge et ma maturité, je me rends compte que j’étais aussi une dirigeante à cette époque, donc je m’efforce toujours de pouvoir inspirer et être une référence pour les générations futures, car ainsi la société en général sera meilleure », explique la jeune femme.
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Diplômée en marketing et publicité, Athenea Pérez est bien connue par certains internautes qui la reconnaissent comme la fille d’un Espagnol, et plus précisément d’un Murcien, et d’une Guinéene. Elle est née à Murcie et est une vraie Espagnole, ont-ils indiqué. Athena est quant à elle « fière » de porter les couleurs espagnoles et de représenter son pays à Miss Univers. Le cas de la nouvelle Miss Espagne est une énième preuve de la montée inquiétante du racisme en Espagne, après l’affaire Vinicius ou des Lions de l’Atlas.