En détention depuis le 23 mars, la « dissidente politique » a été reconnue coupable par le tribunal de Casablanca d’« outrage envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, atteinte à la justice et « diffusion de fausses allégations », a confié sa défense, Me Souad Brahma.
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La militante a été condamnée à deux ans de prison ferme, assortie d’une amende de 5 000 dirhams (près de 474 euros) », a déploré son avocate, promettant faire appel du jugement. Saida Al-Alami, 48 ans a été l’auteure de plusieurs publications critiques à l’encontre des autorités sur les réseaux sociaux.
Pour rappel, lundi, un autre militant marocain des droits humains, Rabie Al Ablaq, poursuivi en état de liberté, a été condamné à quatre ans de prison ferme pour « offense » envers le roi Mohammed VI sur les réseaux sociaux. Il a fait appel du jugement.