Selon plusieurs sites arabophones régionaux, la force de l’écrasement de la météorite était telle que la population l’a ressenti à 80 km à la ronde. Les témoins oculaires ayant vu passer la météorite dans le ciel de Tata, avant qu’elle ne s’écrase sur le sol, décrivent une lumière éblouissante suivie d’une petite secousse sismique, rapportent les mêmes sources.
Peu après l’écrasement, des centaines de personnes, dont certaines sont venues de Ouarzazate, Zagora et Errachidia, tous âges confondus, munies de vivres et de tentes, ont pris part à une quête collective des morceaux de cette météorite qui se serait fragmentée dès son contact avec le sol. Des touristes européens se trouvant sur les lieux auraient participé à cette exploration également.
Les Forces Armées Royales seraient intervenues pour empêcher certaines de ces personnes de s’aventurer très loin dans cette zone truffée de mines, de peur qu’elles ne se fassent tuer ou qu’elles ne se perdent dans les immenses étendues du Sahara marocain.
Le Maroc est le paradis sur terre des chasseurs de météorites
Les chutes de météorites sont très fréquentes au Maroc, notamment au sud du pays où plusieurs pierres uniques et très recherchées par les spécialistes ont été retrouvées. Les informations scientifiques contenues dans ces pierres venues de l’espace permettent aux scientifiques de comprendre les origines et l’évolution des planètes du système solaire.
Parmi les météorites marocaines très rares, on peut citer Tissint, provenant de Mars et retrouvée en 2011, dans le village d’où elle tire son nom. Cette pierre d’origine martienne, trouvée peu après sa chute, est la plus importante trouvaille des 100 dernières années, estiment les scientifiques.
Une autre météorite appelée NWA 7034 et surnommée "Beauté noire", a été découverte en 2011. Elle révèle des informations inestimables sur la planète Mars, d’où elle a été éjectée il y a de cela plus de deux milliards d’années, avant qu’elle ne finisse dans le désert marocain.
Quant à NWA 7325, surnommée l’excentrique car distinguée par sa couleur verte, elle est tombée en 2012 dans le sud du Royaume et serait la première météorite provenant de Mercure à échouer sur Terre.