En 2019, le chef du gouvernement autonome avait interdit l’école à plus d’une centaine d’enfants marocains, en raison de la capacité d’accueil limitée des établissements scolaires à Melilla. La justice avait dès lors tranché en leur faveur, en vertu du droit international des enfants à l’éducation.
En 2020, le sujet a été remis sur le tapis, avec cette fois, en toile de fond, le bras de fer avec les autorités marocaines. Pour le membre de l’Association marocaine des droits de l’homme, "il s’agit d’une violation flagrante des conventions internationales, notamment celles des droits des enfants, et des immigrants en particulier".
"Même en Espagne, la convention est respectée et les enfants sont scolarisés, malgré la situation de leurs parents", a-t-il déploré. Il a appelé les autorités marocaines à assurer la protection des enfants, surtout que la question semble prendre une tournure politique.