L’acquisition de nombreuses terres agricoles, dont certaines ont des superficies dépassant plusieurs centaines d’hectares dans la périphérie de Marrakech a éveillé les soupçons des éléments de la brigade financière de la sûreté régionale de la ville ocre, rapporte Al Massae. Les acquéreurs ont payé les anciens propriétaires avec du cash. Des sommes astronomiques qui ont amené les policiers à enquêter sur l’origine de l’argent.
Autre fait : les acquéreurs de ces terres et d’autres fermes agricoles sont des personnes ayant des revenus moyens, voire très faibles. En clair, ils sont des intermédiaires entre les trafiquants de drogue, des individus impliqués dans des affaires judiciaires en cours de traitement ou recherchés par la police et les anciens propriétaires.
Depuis, les éléments de la brigade financière de la sûreté régionale de Marrakech mènent des investigations pour déterminer l’origine exacte de ces investissements qui s’élèvent à plusieurs centaines de millions de dirhams. Selon les premiers éléments de l’enquête préliminaire, des fonds importants ont été débloqués pour doter ces terres de machines agricoles modernes.
Dans une déclaration au journal Al Massae, une source a indiqué qu’avec les mesures draconiennes prises par les autorités marocaines dans leur lutte contre le blanchiment d’argent, les investissements dans les terres agricoles devenues un refuge pour l’argent sale, ont connu ces dernières années un boom sans précédent.