Dans son rapport annuel de stabilité financière en 2023, Bank Al-Maghrib (BAM) met en avant la solidité des institutions bancaires, principale source de financement de l’économie marocaine.
La majorité des Marocains n’est pas capable de supporter une crise économique personnelle pendant plus de trois mois. Les ménages ne disposeraient même pas de budget familial, d’après une étude menée par Visa et Kiplinger’s Personal Finance.
Au baromètre global de l’éducation financière dont les résultats ont été présentés jeudi à Rabat, le Maroc figure même en dernière position sur un total de 28 pays, en matière d’éducation financière en 2012.
Pourtant, les responsables marocains semblent plutôt confiants, quant au classement du Royaume au même baromètre dans les prochaines années. Celui-ci place d’ailleurs le Maroc en deuxième position en ce qui concerne l’éducation financière des enfants avant l’âge de 9 ans, principalement au niveau des pays de la région Mena.
Le classement du Maroc serait même une "opportunité formidable. Il suffit pour cela de dynamiser les consciences autour du rôle de l’éducation financière dans la vie quotidienne et dans l’économie à l’échelle d’un pays", explique Touhami Ouazzani, directeur général de Visa pour le Maroc.
D’après un rapport de la Banque Mondiale, les Marocains n’arrivent plus à payer leurs dettes. Le déficit de paiement aurait même atteint 40 milliards de DH, à fin avril dernier. Les arriérés de remboursement de prêts bancaires dépasseraient les 350 millions de DH.
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