Maroc : fallait-il ouvrir les frontières ? un expert répond
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Après plus de deux ans de lutte contre le coronavirus, le gouvernement à travers le Comité interministériel de suivi du Covid prépare un plan de cohabitation qui assimilera le Covid-19 à une grippe saisonnière. Voici la feuille de route envisagée et qui repose sur plusieurs points.
La répression seule ne suffira pas pour lutter contre la vague de contamination du variant Omicron. En s’adressant aux patrons d’entreprises lors d’une rencontre avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le 3 février dernier, Aziz Akhannouch a indiqué que le gouvernement voudrait miser davantage sur la responsabilisation individuelle pour limiter le nombre de contamination. « Je sais que vous êtes préoccupés par la relance. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler sur des textes de loi à ce sujet. Je préfère revenir au cours de ce mois de février ou de mars. Le plus efficace, c’est la vaccination. Sa Majesté suit la situation de très près. Sans vaccin, il n’y aura ni cash flow ni Ebita. Soyez plus volontaires, plus courageux au bénéfice de la généralisation de la vaccination », avait déclaré le chef du gouvernement, rapporte challenge.
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Aziz Akhannouch a appelé les patrons d’entreprises à prendre leurs responsabilités afin que le Maroc puisse commencer à redresser son économie pour atteindre le développement bousculé actuellement par la crise sanitaire. Depuis le 2 mars 2020, date de détection du premier cas de contamination au Covid-19, les autorités ont pris des mesures ayant permis de contenir la pandémie et d’éviter des répercussions dangereuses sur la santé publique.
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Ainsi, depuis une semaine, le Comité interministériel de suivi du Covid-19 composé des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, du Transport, de la Santé et de la protection sociale, multiplie les séances d’échange sur le plan de cohabitation avec le nouveau coronavirus. Il sera mis en application à partir du mois de mars et se repose sur la non reconduction de l’État d’urgence sanitaire, les voyages sans autre restriction que celle du pass vaccinal, l’autorisation des grands rassemblements ou encore l’arrêt de la publication de bulletins Covid quotidiens.
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Mais dans ce cas, l’unanimité doit se faire autour de la campagne de vaccination. C’est la raison pour laquelle, le chef du gouvernement a également rencontré les chefs des partis politiques représentés au parlement sur l’importance de la vaccination, mais aussi les secrétaires généraux et directeurs des ressources humaines des différents départements ministériels et établissements publics.
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