Intitulée "La femme marocaine dans la communauté autonome de Madrid : convivialité et participation sociale", cette étude, réalisée entre mai et octobre 2010, révèle que la femme marocaine vivant à Madrid et sa banlieue, est "jeune, indépendante, au chômage et en situation régulière".
Cette étude, financée par le gouvernement autonome de Madrid, révèle que 20,5% de ces femmes se sont déjà fait insulter au travail alors que les cas de discrimination ethnique ou raciale restent très faibles.
L’étude démontre également que 45% de ces femmes sont âgées entre 30 et 39 ans et que 58% d’entre elles préfèrent ne pas se marier, afin d’avoir plus de chances de trouver un emploi et aider leurs familles restées au Maroc.
Le chômage touche 59% des immigrées marocaines questionnées, alors que 83% de ces femmes ont des emplois précaires, mais estiment percevoir des salaires raisonnables.