
Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.
En Espagne, 83% des Marocaines établies à Madrid y vivent légalement et 46% d’entre elles seraient originaires du nord du Maroc, indique une étude réalisée par le journaliste et sociologue marocain Mohamed Boundi et le philologue Hassan Arabi.
Intitulée "La femme marocaine dans la communauté autonome de Madrid : convivialité et participation sociale", cette étude, réalisée entre mai et octobre 2010, révèle que la femme marocaine vivant à Madrid et sa banlieue, est "jeune, indépendante, au chômage et en situation régulière".
Cette étude, financée par le gouvernement autonome de Madrid, révèle que 20,5% de ces femmes se sont déjà fait insulter au travail alors que les cas de discrimination ethnique ou raciale restent très faibles.
L’étude démontre également que 45% de ces femmes sont âgées entre 30 et 39 ans et que 58% d’entre elles préfèrent ne pas se marier, afin d’avoir plus de chances de trouver un emploi et aider leurs familles restées au Maroc.
Le chômage touche 59% des immigrées marocaines questionnées, alors que 83% de ces femmes ont des emplois précaires, mais estiment percevoir des salaires raisonnables.
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