Maroc : 30 ans de prison pour une femme qui a tué son mari, l’amant 5 ans
Une femme accusée d’avoir tué son mari vient d’écoper d’une peine de 30 ans de prison ferme prononcée par la Cour d’appel de Meknès.
La justice espagnole a confirmé la décision du tribunal d’Andalousie qui a réduit de 21 à 13 ans la peine de prison de Naima, une femme d’origine marocaine qui a tué son mari en l’étouffant avec un foulard à Sebta, en mars 2019.
La Marocaine de 40 ans, mère de trois enfants, a tué son mari, Abdelmalik, qui était malade, en l’étouffant avec un foulard. Lors du premier procès, le jury a conclu que l’accusée avait agressé par surprise son mari qui n’était pas en mesure de se défendre, et l’a condamnée à une peine de 21 ans de prison pour meurtre avec circonstance aggravante de trahison. Une peine qui a été réduite à 13 ans de prison par la Cour qui n’a pas considéré la circonstance aggravante, fait savoir El Plural.
À lire : Maroc : 30 ans de prison pour une femme qui a tué son mari, l’amant 5 ans
« Il n’existe pas de preuves de la trahison, puisqu’on ne peut pas prouver que la victime a été attaquée par surprise et qu’il était en incapacité de se défendre », a indiqué la Cour dans son arrêt. La seule donnée factuelle pertinente est que l’accusée a profité de la faible condition physique de son mari qui souffrait d’asthme, a soutenu la Cour, soulignant que cette circonstance ne suffit pas pour conclure que la victime ne s’est pas défendue.
Aller plus loin
Une femme accusée d’avoir tué son mari vient d’écoper d’une peine de 30 ans de prison ferme prononcée par la Cour d’appel de Meknès.
Condamnée à mort en 1995 pour avoir tué son mari, Khadija Amrir a été libérée lundi après 22 ans de prison suite à une grâce accordée par le roi Mohammed VI.
Ces articles devraient vous intéresser :