Une récente étude a révélé la présence de substances chimiques per – et polyfluoroalkylées (PFAS) dans certains emballages alimentaires à usage unique au Maroc.
Un malade, atteint du sida, a arrêté lundi une grève de la faim, entamée huit jours plus tôt, pour dénoncer les « lacunes » du système de prise en charge des séropositifs lyonnais. Fortement affaibli, il menace de reprendre son jeûne s’il n’obtient pas des avancées de la part des associations d’aide aux malades.
Sur sa table, Youssef a aligné tous les médicaments de son traitement. Sous trithérapie, ce Marocain de 39 ans vit depuis douze ans avec le virus. Installé à Lyon depuis 2001, il entend protester contre les conditions d’accompagnement des malades. « L’accès aux soins est bon, c’est l’accompagnement psychologique, financier et social qui pose problème », critique-t-il. « Certains se sentent abandonnés et rejetés. Beaucoup connaissent l’isolement, moi-même j’ai vécu deux ans dans un foyer, à dormir par terre ».
Au chômage, peinant à trouver un travail, en raison dit-il de son « handicap », ce militant dans la lutte contre le sida s’élève également sur les conditions d’attribution des aides financières. Avec 206 euros à la fin du mois, il dit être exclu du système. « Je dépasse le barème qui a été fixé à 200 euros. À cause de ça, je n’ai plus droit aux chèques services qui m’assuraient une petite ressource chaque mois. »
Réclamant l’anonymat et la confidentialité des dossiers médicaux entre associations, « ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », il souhaite une meilleure considération des malades du sida.« Je recommencerai ma grève de la faim si je ne suis pas entendu », annonce-t-il. Convaincu de l’utilité de son action, il veut créer une association pour faire pression auprès des structures d’aide.
Source : Le Progrès - A. G.
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