
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Monsef al-Mkhayar
Détenu actuellement par les Forces démocratiques syriennes, un Italien d’origine marocaine souhaiterait revenir en Italie avec sa femme enceinte de leur premier enfant. Mais sa position au sein de Daech et son parcours inquiètent aujourd’hui les autorités italiennes.
Dans une confession à l’agence Reuters citée par le HuffPost, Monsef al-Mkhayar, 22 ans seulement, dit vouloir revenir en Italie, pays qu’il a rejoint en 2009 à l’âge de 12 ans avant d’être élevé par une tante dans la région de Milan.
Le parcours est quasiment typique pour de nombreux jeunes européens sur place. Après une condamnation pour trafic de drogue, il se radicalise en prison et s’envole pour la Syrie en 2015 en compagnie d’un autre combattant, un certain Tarik, qui perd la vie un an plus tard.
Le passif de ce natif de Casablanca joue aujourd’hui contre lui. On l’accuse notamment d’avoir tenté de convaincre plusieurs jeunes Italiens pour qu’ils rejoignent l’organisation terroriste, ce qui lui a valu une condamnation à 8 ans de prison par contumace.
On lui reproche également son activité numérique et sa propagande pro-Daech sur les réseaux sociaux et surtout un message dans lequel il promet de « se faire exploser s’il revient en Italie ».
Ne reniant pas son idéologie extrémiste, il souhaite toutefois revenir en Italie à moins que ce pays renvoie la patate chaude au Maroc, ce qu’il ne souhaite sans doute pas.
Pour rappel, le Maroc a annoncé cette semaine le rapatriement de 8 combattants Marocains dans une opération à caractère « humanitaire ».
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