La victime, qui a témoigné derrière un paravent, a accusé le Marocain de violences et mauvais traitements. « Il a menacé de me frapper tous les jours et de m’égorger », a-t-elle déclaré. De son côté, l’accusé, assisté d’un interprète arabe, a rejeté ces accusations, expliquant que la victime et lui ont fait connaissance sur les réseaux sociaux et se sont mariés quatre mois plus tard. « Je ne l’ai pas frappée, ni menacée de mort et les relations sexuelles que nous avons eues ont toujours été consenties », a soutenu le Marocain.
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Selon le procureur, l’accusé a fait subir des mauvais traitements à la victime alors que le couple vivait ensemble dans un appartement situé sur la Plaza Generalitat Valenciana de Burriana. « Dans l’intention de porter atteinte à son intégrité physique et de façon régulière, il a commencé à la bousculer et à la gifler, en plus de la menacer avec des couteaux et des rasoirs », détaille le parquet dans l’acte d’accusation, soulignant que la victime a été blessée à plusieurs reprises et subi des agressions sexuelles.
Pour ces faits, le parquet a requis 16 ans de prison avec sursis pour le Marocain, ainsi qu’une interdiction de s’approcher de la victime à une distance de 500 mètres et de communiquer avec elle par quelque moyen que ce soit. Il demande aussi le paiement de 15 000 euros à la victime à titre de dommages-intérêts pour le préjudice moral subi.