L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a indiqué, dans un rapport adressé au chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, que malgré le renouvellement chaque année d’une partie de son matériel et la réparation de ceux qui sont endommagés, il n’arrive toujours pas à maîtriser les pertes d’électricité dues aux actes de vandalisme opérés sur ses installations, rapporte le quotidien Assabah.
Le phénomène de sabotage des installations électriques est devenu récurrent dans les quartiers pauvres et en périphérie des villes, précise le rapport qui déplore l’inaction des autorités en vue d’y mettre un terme, alors que de lourds investissements sont consacrés chaque année à l’acquisition ou à la réhabilitation de matériels.
Dans ce rapport, l’ONEE expose aussi ses difficultés financières croissantes, dues essentiellement à l’acquisition de nouvelles infrastructures au profit des marais, des aéroports, des gares, etc. dans le cadre de sa politique d’expansion, et au retard de paiement de l’électricité.
À ces facteurs, s’ajoute le refus de l’État, pour dit-il préserver la paix sociale, d’augmenter le coût de l’électricité pendant que le prix du carburant a connu une hausse, indique l’ONEE dans son rapport.