Dans une déclaration à l’agence espagnole EFE, le directeur du patrimoine au ministère de la Culture, Abdalah Alaoui, a affirmé que son département est en attente des résultats des investigations menées dans cette affaire.
« Si le squelette est sorti de manière illégale, il devra retourner à son pays d’origine ; cependant, si la sortie a été faite de manière régulière, il sera procédé au remboursement des acheteurs pour le récupérer », a-t-il déclaré.
La vente de ce Zarafasaura a été finalement annulée après sa médiatisation au Maroc mais aussi en France. L’Association de protection du patrimoine géologique au Maroc avait vivement dénoncé le « vol » des restes du squelettes et la maison Drouot avait finalement décidé de mettre fin à la vente après l’intervention de l’Ambassadeur du Maroc à Paris et la promesse de trouver une issue positive, c’est à dire financière.
L’âge du squelette est estimé à 66 millions d’années et sa mise à prix devait commencer à 350.000 euros, mais les propriétaires espéraient en tirer au moins un million d’euros.
Les ossements ont été retrouvés en 2011 dans une carrière de phosphates située à Oulad Abdoun avant d’être exportés illégalement vers l’étranger.