L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
Jamila Addi, une ingénieure marocaine qui travaille dans une commune à Rabat, a réalisé un audit qui allait lui coûter la vie. Elle aurait dénoncé des malversations dans des dossiers de gestion de déchet par des compagnies privées. Relevant et dénonçant plusieurs irrégularités, un contrat fut mis sur sa tête.
Jamila Addi travaille à la commune de Laalou, à Rabat. Après avoir réalisé un travail d’audit demandé par le nouveau wali de Rabat, et après avoir dénoncé des irrégularités dans le contrat de délégation d’une société privée de collecte de déchets, qui, entre autres, grossissaient les factures, Jamila Addi a été agressée à l’arme blanche, devant chez elle.
Alors qu’elle croyait que c’était un racket, l’agresseur, qui ne lui a rien volé, a avoué lors de l’interrogatoire de la police qu’il a été recruté comme tueur à gage. Ce serait deux individus qui l’ont déposé devant le domicile de Addi, et ce, à bord d’un 4/4 immatriculé à Fès.
D’après Illi, Jamila Addi a été sauvé par son mari et ses voisins qui ont accouru quand elle a commencé à crier devant l’agresseur. Elle avait découvert une fraude et une opération de dilapidation de deniers publics profitant aux responsables de cette société.
Témoignage de Jamila Addi
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