Pour prévenir toute fraude lors de l’examen du baccalauréat démarré depuis lundi, les autorités en charge de l’éducation ont déployé d’importants dispositifs de lutte contre la triche, sous toutes ses formes, afin, dit-on, de garantir l’égalité des chances.
Plusieurs mesures ont été prises pour éviter les fraudes lors de cet examen emblématique, qui est entaché chaque année. S’appuyant sur la stricte application des lois relatives à la répression de la fraude aux examens scolaires, le ministère de l’Éducation Nationale a assuré que les conditions de transparence, d’intégrité et d’égalité des chances seront garanties, rapporte Assabah.
Dans ce sens, « des instructions ont été données aux différents dispositifs de surveillance des examens afin d’appliquer strictement les lois en vigueur ». Et toute fraude ou tentative de fraude devrait immédiatement être signalée par les surveillants des salles aux responsables des centres d’examens afin de prendre les mesures qui s’y imposent, précise le journal.
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Au menu des sanctions, la loi prévoit « des sanctions disciplinaires qui vont jusqu’à la privation de passer l’examen durant une certaine période », mais aussi « des sanctions pénales qui vont de 6 mois à 5 ans de prison et une amende allant de 5 000 à 100 000 dirhams ». La même sanction pénale s’applique pour les complices ayant contribué à la fraude, même de l’extérieur de l’établissement, rappelle la même source.
À noter que la session normale de l’examen national unifié du baccalauréat 2022 a démarré depuis lundi et se poursuivra jusqu’à ce mercredi.