Au Maroc, les appels à la réforme du Code de la famille (Moudawana) continuent. Une association milite pour que la tutelle légale des enfants, qui actuellement revient de droit au père, soit également accordée aux femmes en cas de divorce.
Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), parmi les 7 271 000 enfants âgés de 7 à 17 ans, le Maroc compte en 2019, 200 000 enfants économiquement actifs, en baisse de 23,5 % par rapport à 2017.
À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin sous le thème « Covid-19 : Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais ! », le HCP évalue à 119 000 le nombre d’enfants accomplissant des travaux dangereux.
Quatre régions sont touchées par le travail dangereux des enfants. Il s’agit de Casablanca-Settat en tête avec 27,9%, suivie de Marrakech-Safi (16,1%), Fès-Meknès (13,1%) et de Rabat-Salé-Kénitra (11%). En milieu urbain, ces enfants sont au nombre de 30 000, constituant 83,1% des enfants actifs, rapporte la Map.
Selon les statistiques de l’enquête, on observe une prédominance des enfants du sexe masculin par rapport aux enfants du sexe féminin exerçant un travail dangereux. On note par ailleurs, que 12,1% des enfants exerçant un travail dangereux sont en cours de scolarisation.
D’après la même source, le type de travail varie en fonction du milieu de l’enfant. En milieu rural par exemple, les enfants exercent dans l’agriculture, la forêt et la pêche. En ville, ils sont concentrés dans les services dans l’industrie et l’artisanat.
Les statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT) font ressortir que 218 millions d’enfants entre 5 et 17 ans sont occupés économiquement dans le monde.
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