Le Maroc poursuit sa stratégie portuaire à l’horizon 2030 avec Tanger Med comme référence. Le royaume a engagé une politique de développement de ports modernes et compétitifs.
Malgré la crise liée au coronavirus, le trafic dans les ports marocains s’est maintenu avec près de 32 millions de tonnes traitées à fin avril 2020.
Selon l’Économiste, l’impact de la crise sanitaire sur le trafic maritime est plutôt positif. Les flux demeurent soutenus, aussi bien à l’import qu’à l’export, particulièrement pour les produits stratégiques, l’alimentation, l’énergie et les phosphates et dérivés. En ce qui concerne le trafic transitant par les ports gérés par l’ANP, il s’est chiffré à 31,3 millions de tonnes à fin avril dernier, en augmentation de près de 10 %. "Au titre du seul mois d’avril, les flux traités ont porté sur 7,8 millions de tonnes, en hausse de 4,9 % par rapport au même mois de l’année écoulée", ajoute le quotidien économique.
En clair, une hausse de 6,3 % des importations à 19,4 millions de tonnes, une augmentation de 8,4 % des exportations à 10,8 millions de tonnes et une hausse de 1,5 % à 1 million de tonnes du cabotage portant sur les produits énergétiques ont été enregistrés. D’après la même source, la prédominance de 3 ports dans le trafic, à savoir ceux de Casablanca, Mohammedia et Jorf Lasfar a été remarquée. Ces trois ports ont assuré seuls le transit de 24,8 millions de tonnes, soit plus de 80 % du trafic.
Par ailleurs, l’activité du transport international routier s’affiche à la hausse. "Au terme des 4 premiers mois, le trafic TIR a porté sur 5 887 unités, en forte hausse de 17 % par rapport à fin avril 2019", indique-t-on. Quant aux conteneurs, ils ont été traités par les ports relevant de l’ANP. Au total, plus de 450 000 boîtes à fin avril dernier, soit l’équivalent de 4,4 millions de tonnes ont été traités.
S’agissant du trafic global des hydrocarbures, il est en recul de 5,3 % à 3,3 millions de tonnes, en raison de la réduction de cette activité dans les ports de Mohammedia (−6,4 %), Jorf Lasfar (−69 %), Nador (−14,6 %) et Laâyoune (−12,1 %). Quant au cabotage à partir de Tanger-Med, dont une grande partie concerne le gasoil et le fuel, il a augmenté de 14,6 %.
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