Ces performances ont été enregistrées malgré une conjoncture économique internationale difficile et un contexte géo-politique instable, que le Maroc a pu dépasser grâce aux fondamentaux du produit touristique national et les efforts de commercialisation consentis par le pays, a indiqué Lahcen Haddad.
Le secteur touristique a attiré des investissements de l’ordre de 19 milliards de DH. Ces derniers ont permis la création d’environ 20.000 emplois. La capacité d’accueil nationale a été portée elle à 207.500 lits, au lieu des 195.000 prévus par le département du tourisme. Le tourisme participe à hauteur de 9 % au PIB.
Pour développer ce secteur, le Maroc se tourne aujourd’hui vers les pays de l’Europe de l’est, d’Afrique et du monde arabe, d’où la volonté du ministère d’ouvrir des délégations à Varsovie, Riyad, Dakar et au Brésil, pour promouvoir le produit touristique national.
Toutefois la relance du produit touristique marocain dépend essentiellement du développement du transport aérien, affirme Haddad, selon lequel la taxe aéroportuaire de 100 et 400 dh sur les billets d’avion, est une décision souveraine, qui n’empêchera pas les touristes de visiter le Maroc.
Le ministre prévoit même une hausse du nombre d’arrivées de touristes de 12% et une croissance de l’activité touristique de l’ordre de 8% au cours de l’année en cours.
L’optimisme de Haddad est partagé jusque-là par les professionnels du tourisme qui démarrent l’année 2014 avec une hausse de 10% du nombre d’arrivées de touristes aux postes-frontières au cours du mois de janvier dernier. Les nuitées ont également enregistré une progression de 9% au cours de la même période.
A l’horizon 2020, le Maroc espère dégager des recettes en devises de l’ordre de 140 milliards de DH, conformément aux objectifs tracés par la stratégie touristique nationale "Vision 2020".