L’Union marocaine du travail (UMT) s’insurge contre la décision d’Itissalat Al-Maghrib (IAM-Maroc Telecom) de réduire la marge bénéficiaire des commerçants sur les cartes de recharge.
Après être passé à hauteur de 100% dans l’actionnariat du groupe SFR, le groupe Vivendi, maison mère de Maroc Télécom (MT), qui se considère comme "un groupe industriel opéable" se positionne pour sortir de la logique de conglomérat. Il est désormais présent sur la "totalité de la chaîne numérique" selon le président du directoire, Jean-Bernard Levy.
Le groupe français qui souhaite monter dans l’actionnariat du groupe Canal Plus (les négociations sont au point mort et achoppent sur le prix de rachat de l’action Canal +) par le rachat des parts du groupe Lagardère considère que MT "s’est très bien défendu par rapport à la concurrence qui est pourtant très active" (NDLR : avec les groupes Méditel et Inwi).
Le président du directoire de Vivendi estime par ailleurs que MT est une "belle entreprise", une "société qui investit énormément" et que l’opérateur historique a un "développement stratégique" puisqu’il est désormais présent dans quatre pays d’Afrique.
Interrogé sur les récentes manifestations qui ont eu lieu un peu partout au Maroc dans le sillon de la Tunisie et de l’Égypte, J-B Levy se montre optimiste et considère que le pays vit "normalement" avec le "souci d’une pratique démocratique". Il salue même les "nombreuses réformes" initiées jusqu’à présent et qui permettent à Vivendi d’être "un investisseur très heureux" dans un pays qui "vit beaucoup" et "vibre".
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