La commission des Finances à la Chambre des conseillers a revu à la baisse le droit d’importation appliqué aux smartphones. Ce qui semble être une bonne nouvelle s’avère très désavantageux pour les distributeurs locaux et les consommateurs.
C’est officiel. Après des mois de rumeurs, l’opérateur de téléphonie marocain vient d’être acheté par Etisalat, l’une des plus grosses compagnies du secteur au Moyen-Orient. Vendu à 4,2 milliards d’euros, on est loin des 5 ou même des 7 milliards des estimations un temps annoncées.
L’entreprise française Vivendi a annoncé ce matin être parvenu à un accord pour la vente des 53% des parts détenues dans Maroc Telecom, pour 4,2 milliards d’euros, avec Etisalat, opérateur Emirati. Cet accord, quasi définitif, devra tout de même avoir l’aval des autorités marocaines et des nombreux pays - notamment africains - où l’entreprise marocaine est implantée.
D’après le communiqué publié par Vivendi, l’accord sera finalisé avant début 2014, ce qui permettra au groupe de "se recentrer et développer ses activités dans les médias et les contenus". Le prix de 4,2 milliards correspond à 3,9 milliards d’euros pour la cession de Maroc Telecom et 310 millions d’euros au titre du dividende pour l’année 2012.
Vu comme un élément stratégique pour sa croissance et sa sécurité économique, le Maroc a imposé la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) au sein du conseil d’administration de Maroc Telecom, en tant qu’actionnaire minoritaire.
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