Cette baisse est due aux « progrès réalisés par le royaume en matière de couverture et d’accès aux services de soins préventifs et curatifs », a indiqué le ministre hier à Rabat, selon lequel ces résultats ont valu au Maroc d’être cité par l’Onusida dans son rapport de 2017 comme « une exception » au niveau de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
Le nombre de personnes bénéficiant gratuitement d’un traitement antirétroviral a presque triplé, passant de 4.047 en 2011 à 11.246 en juin 2017, soit environ la moitié des Marocains infectés, alors que ce taux n’est que de 24% dans la région MENA, a soutenu Amara.
« Au niveau de la prévention de la transmission de l’infection par le VIH de la mère à l’enfant, le taux de couverture des femmes enceintes séropositives par un traitement préventif est passé de 33% en 2011 à 62% en 2016, dépassant largement le pourcentage observé dans la région MENA qui est de moins de 20% », a encore relevé le ministre, qui a fait part du lancement d’un nouveau plan stratégique national de lutte contre le sida dont l’objectif est de réduire de 75% les nouvelles infections et de 60% la mortalité liée à l’infection par le VIH, d’éliminer la transmission du virus de la mère à l’enfant et lutter contre toute forme de discrimination et de stigmatisation par l’adoption de mesures législatives et réglementaires et le renforcement de l’appui psychosocial.