Le Maroc fait des réserves de céréales

25 mai 2020 - 18h30 - Maroc - Ecrit par : G.A

La campagne agricole 2019-2020 a connu une baisse significative, en ce qui concerne la production de trois principales céréales que sont le blé tendre, le blé dur et l’orge. Le ministère de l’Agriculture a annoncé que leur production est estimée à 30 millions de quintaux, soit une baisse de 42 % par rapport à la saison 2018-2019.

Il était prévu une production céréalière de 16,5 millions de quintaux en ce qui concerne le blé tendre, 7,5 millions de quintaux pour le blé dur et 5,8 millions de quintaux d’orge. Malgré la baisse prévue, l’approvisionnement en céréales sur les marchés marocains restera constant, car les autorités ont très tôt pris leurs dispositions pour que le stock puisse couvrir les besoins des citoyens pendant plus de quatre mois et demi, a déclaré le ministère dans un communiqué.

Le ministère précise également qu’avec des prévisions tablant sur une récolte de céréales maigre, "le volume des importations s’est chiffré à 3,5 millions de tonnes, jusqu’à la fin du mois d’avril". Une hausse de 38 % qui intervient après "la liberté donnée aux importateurs de saisir les opportunités sur les marchés internationaux", surtout que le Maroc a suspendu les droits de douane sur le blé, indique l’Opinion.

Actuellement, le Maroc se trouve à l’abri du manque, puisqu’il a stocké la moitié des besoins annuels des minotiers dans les silos. Selon le journal, "la tendance devrait encore s’accentuer puisque plusieurs grands bateaux céréaliers sont attendus les deux prochains mois à Casablanca, Jorf Lasfar et Agadir. La sécheresse doublée de la crise du coronavirus (covid-19), poussent de nombreux pays à augmenter leurs achats afin de "sécuriser les approvisionnements en produits agricoles et alimentaires". Le quotidien cite l’exemple du continent asiatique, où de "nombreux pays se ruent vers le riz avec des importations faramineuses".

Selon la même source, "la Russie a décidé de suspendre temporairement ses exportations de céréales (blé, orge, maïs, seigle), l’Ukraine a presque atteint son quota d’exportation pour le blé". D’autres pays comme la France ont carrément "revu à la hausse leurs prévisions pour les exportations de céréales".

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