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Le tribunal de Rabat doit reprendre lundi le procès de deux soeurs jumelles "terroristes", agées de 14 ans, qui sont accusées d’avoir préparé un attentat contre un supermarché de la capitale et d’avoir envisagé un "complot contre le roi".
Les jumelles, qui comparaissent en compagnie d’une troisième mineure, sont jugées avec un groupe de vingt intégristes présumés, âgés de 22 à 32 ans, tous impliqués dans un projet d’attentat visant un supermarché du Souissi, le quartier résidentiel de la capitale, mais aussi dans un "complot" - qui semble être resté très vague - dirigé "contre la personne du roi et la famille royale".
La Chambre criminelle de Rabat n’examinera lundi que les dossiers des trois mineures, qui doivent être auditionnées à huis clos selon la loi. Leur cas a été dissocié de ceux de leurs vingt co-inculpés - dont le procès ne doit reprendre que mardi.
Considérées comme juridiquement irresponsables, les trois jeunes filles, issues de quartiers pauvres de la périphérie de la capitale, encourent des peines de placement dans des établissements de redressement.
Selon un avocat contacté par l’AFP, les mineures ont évoqué devant le juge d’instruction le fait d’avoir eu "l’idée" d’attenter aux plus hautes autorités du pays - y compris le roi Mohammed VI - mais n’auraient conçu aucun projet concret pour passer à l’acte.
La presse marocaine avait révélé que le "réseau terroriste" auquel appartiennent les trois filles visaient de "hautes personnalités de l’Etat" et envisageait de faire exploser le siège du parlement à Rabat.
Les charges figurant dans l’acte d’accusation, qui concerne les mineures et leurs 20 co-inculpés, comportent la participation à une "association criminelle" et l’atteinte aux institutions de l’Etat.
La presse marocaine a publié des reportages sur la vie des jumelles "terroristes", Imane et Sanae al Ghariss, nées en 1989 de "père inconnu". Après s’être livrées à la mendicité dans les rues de Rabat, elles auraient, selon des témoignages, été "fascinées" par les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
AFP
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