Maroc : ces impayés bancaires qui risquent de plomber la relance
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Au 4 décembre 2020, près de 50 milliards de dirhams ont été mobilisés au titre des crédits garantis, dans le cadre du plan de relance de l’économie nationale. C’est le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun qui l’a affirmé vendredi dernier à Rabat.
Les crédits garantis ont profité à 80 000 bénéficiaires, en majorité des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), a précisé le ministre, selon qui, le projet de loi permettant d’attribuer une personnalité morale au Fonds Mohammed VI pour l’investissement, a été élaboré et sera prochainement présenté devant la Chambre des Conseillers.
Ce sera l’occasion d’aborder les objectifs, mécanismes et domaines d’intervention de ce Fonds, ainsi que la gouvernance de sa gestion, a poursuivi Mohamed Benchaâboun, indiquant que le gouvernement est dans les derniers réglages pour le lancement, pour la première fois, d’une réforme structurelle des établissements et entreprises publics (EEP), via la transformation des établissements publics à caractère commercial en Sociétés anonymes et la liquidation ou la dissolution de celles dont la mission n’est plus avérée, en plus de la création des groupes ou de pôles sectoriels homogènes.
L’intérêt, explique le ministre, est que « ce chantier nous permettra d’augmenter l’efficacité du secteur public et de rationaliser les dépenses qui y sont associées ». En vue d’améliorer l’accès aux services publics, le gouvernement a fait l’option de simplifier les procédures administratives et d’aller vers leur digitalisation, a-t-il rassuré, ajoutant que « l’État a consenti des efforts considérables pour réduire les délais de paiement au profit des entreprises ». Pour preuve, a déclaré l’argentier du Royaume, les délais de paiement des marchés publics ont été ramenés de 144 jours en 2016 à 37 jours en 2019.
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