L’exploitation sexuelle, forme la plus courante de la traite des êtres humains au Maroc

17 février 2022 - 01h20 - Maroc - Ecrit par : G.A

La Commission nationale de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains a présenté mardi à Rabat, son premier rapport lors d’une réunion marquée par la participation de représentants d’institutions onusiennes et européennes. Selon ce document, la traite des êtres humains a connu une augmentation significative au cours des trois dernières années au Maroc.

Même si le rapport présenté par le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Hicham Malati, a salué les efforts fournis par le Maroc pour luter contre le phénomène, toujours est-il que les chiffres ainsi que des données en la matière montrent une nette progression du fléau.

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Le rapport souligne qu’au cours des trois dernières années, 719 personnes, en majorité des adultes, ont été victimes de traite. On estime à 414, le nombre d’hommes alors que les victimes de sexe féminin sont au nombre de 305, dont 192 mineurs et 213 adultes, répartis entre 536 Marocains et 183 étrangers. Le rapport met également en avant l’exploitation sexuelle, identifiée comme étant la forme la plus courante de la traite des êtres humains, avec 283 cas, suivie de l’exploitation dans la mendicité (56 cas) et le travail forcé (35 cas).

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Au cours de la même période, 585 personnes ont été poursuivies dans des affaires de traite des êtres humains. On compte parmi elles, 84 étrangers et 144 femmes, souligne le rapport, qui salue les efforts déployés pour définir le crime et démanteler les réseaux actifs dans ce domaine.

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De son côté, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a indiqué que «  le Royaume a ratifié de nombreuses conventions internationales relatives aux droits de l’homme en général, et à la lutte contre les crimes organisés et de traite des êtres humains en particulier. Il y a également l’adoption de la Loi 27-14 relative à la lutte contre le fléau  ».

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Ce premier rapport élaboré par la Commission nationale a posé bien de diagnostics et mis à jour de nombreuses contraintes qui entravent la bonne application de la loi. C’est la raison pour laquelle le document a fait un certain nombre de recommandations qui ont été proposées par des acteurs actifs sur le terrain.

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