Le Maroc est passé du niveau trois soit le pire en ce qui concerne le trafic d’êtres humains, au niveau deux, soit celui des pays qui doivent être contrôlés mais aussi améliorer leurs efforts dans ce domaine, d’après le rapport 2015 de l’administration américaine sur la traite d’être humains.
Les personnes les plus exposées à la traite d’être humains au Maroc sont les femmes domestiques, qui sont soumises au travail forcé et aux agressions sexuelles, suivies des enfants et puis des hommes.
Sur un total de 188 pays étudiés à travers le monde, le Maroc arrive à la 88e position dans le rapport du département américain des Affaires étrangères, selon lequel les Marocains travaillant en Europe et au Moyen-Orient sont souvent soumis au travail forcé et à l’exploitation sexuelle, principalement les femmes qui sont forcées à se prostituer en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, au Bahreïn, en Jordanie, en Syrie et en Libye.
Le rapport américain pointe du doigt également les Africaines et les Asiatiques vivant illégalement au Maroc, où elles seraient agressés sexuellement et maltraitées par leurs employeurs. Les cas les plus importants de trafic d’êtres humains enregistrés au Maroc ont été relevés au nord du royaume et dans la région de l’oriental, note la même source.
Dwight Bush, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc salue les efforts entrepris par le royaume pour résoudre cette problématique importante. Le pays est considéré comme source, point de transit et destination pour le trafic d’êtres humains, souligne le diplomate, prenant comme exemple la régularisation massive de sans papiers au Maroc au cours des dernières années.