Le texte proposé par l’exécutif sanctionne tout internaute coupable de diffamation envers les ministres, les parlementaires, les élus, les chefs de partis et les citoyens, rapporte Assabah, ajoutant qu’il sera désormais interdit de traiter les responsables politiques et autres de « voleurs ».
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De même, toute manipulation de vidéos et l’exploitation de mineurs et de personnes souffrant de maladies mentales, présentées de façon ironique ou humiliante, seront passibles de poursuites judiciaires. Le ministre de la Justice a inclus dans le nouveau texte relatif aux activités sur internet, des dispositions ayant trait à la diffamation, la diffusion de vidéos de personnes sans consentement ou la déformation de leur propos dans des interviews et déclarations.
Pour Ouahbi, il est nécessaire de prévoir des sanctions financières et alternatives dans les nouveaux amendements du Code pénal pour protéger les citoyens de ces exactions commises au nom de la liberté d’expression.
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En réaction, l’opposition au parlement a dénoncé un « musellement des bouches », qui restreint la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, souligne le journal.