Des changements à prévoir pour Royal Air Maroc
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Dans les prochaines semaines, en raison de la très forte demande en période de Ramadan, les prix des produits de première nécessité pourraient connaître une forte hausse. Les associations de protection des droits des consommateurs alertent et invitent la population à éviter le gaspillage.
Plusieurs raisons sont à la base de ce phénomène, explique H24Info : l’augmentation des prix des matières premières au plan international, celle du coût du pétrole. Sur place, Bouazza Kherrati, le président de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC) indique que « le prix des cordes de paille est passé de 350 DH à 700 DH, soit une augmentation de 100 %, par conséquent, le prix de la production des viandes est affecté ».
Il convient de ne pas oublier « la hausse de la taxe des droits de douane qui a augmenté de 24 % à 40 % » soulevée par un interlocuteur du média, ainsi que la hausse des prix des carburants et des lubrifiants qui contribue pour près de +0,8 point à l’accroissement global des prix, contre −0,7 point la même période de 2020, compte tenu d’un cours du Brent prévu à 70 $/baril, au lieu de 31,47 $/baril, une année auparavant.
Autant de considérations qui ont des répercussions sur le marché national marocain, sans oublier les intermédiaires et les spéculateurs qui comptent sur la très forte demande en cette période pour faire d’extraordinaires profits sur les produits particulièrement demandés comme les légumes, les viandes rouges et blanches, les huiles de table, ainsi que les œufs et certaines céréales.
« Le consommateur ne doit pas participer à cette augmentation des prix en se ruant sur les produits », avertit Kherrati, exhortant « la population à limiter les dépenses au niveau des ménages, que ce soit en termes d’électricité par exemple ou d’un point de vue alimentaire ». « Lorsqu’on achète deux pains par exemple, et qu’on en jette un à la poubelle, le pain qu’on va manger va coûter deux fois plus cher. Le citoyen doit être conscient et ne pas participer au gaspillage alimentaire », sensibilise-t-il.
Toutefois, les risques inflationnistes « resteraient limités à court terme », atténués notamment par l’appréciation du dirham par rapport au dollar (−6,3 % en janvier 2021, au lieu de −1,3 % en 2020). Au deuxième trimestre de 2021, le taux d’inflation devrait se situer à 1,2 %, au lieu de 0,1 % au premier trimestre, rassure dans sa note le HCP.
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