Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.
136 tonnes de pommes de terre ont été détruites par les services régionaux de l’Onssa à Berkane. Cette décision fait suite aux résultats d’analyse qui ont révélé leur traitement avec des pesticides non homologués pour la pomme de terre.
Les autorités marocaines ont opté pour le principe de précaution dans la surveillance et le contrôle de l’utilisation des pesticides dans les fruits et légumes. Ce qui justifie cette décision de destruction de ces pommes de terre incriminées dont les procès-verbaux d’infractions ont été dressés à l’encontre des contrevenants et transmis à la justice.
Ainsi, les services de l’Onssa à Berkane ont procédé à des prélèvements sur des échantillons de pomme de terre stockée dans des entrepôts agréés par l’Office, et d’autres conservées en dehors de ces entrepôts en vue de les soumettre aux mêmes analyses.
Pour les services de l’ONSSA, les pommes de terre stockées dans des entrepôts agréés, sont conformes, et respectent les taux de résidus de pesticides homologués, contrairement à celles stockées en dehors des entrepôts agréés mais traitées avec des pesticides non homologués pour la pomme de terre.
Et ce n’est pas fini, puisque des actions similaires de contrôles de conformité sont d’ores et déjà prévues non plus seulement dans l’Oriental mais également dans d’autres régions du royaume.
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