Pas de torture à Al Hoceima, assure le ministère de la Justice
Le ministère de la Justice marocain a démenti catégoriquement les cas de torture à l’encontre des jeunes interpellés lors de manifestations qui se sont déroulées à Al Hoceima.
La réaction de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) était attendue suite à la diffusion de larges extraits du rapport du CNDH faisant état de plusieurs cas de torture subis par certains manifestants ou détenus d’Al Hoceima.
Evoquant des « accusations » à l’encontre de ses services et ses fonctionnaires, la DGSN affirme qu’elle répondra à « toutes les allégations contenues dans ce document une fois ce texte reçu officiellement de la part de la partie l’ayant élaboré ou publié », ajoutant que « ces allégations non officielles ont tiré leurs conclusions « médicales et non médicales » à partir de déclarations et de témoignages de parties déterminées sans prendre en considération le point de vue des autres intervenants institutionnels et officiels.
Pour la DGSN, il est regrettable que ces fuites soient exploitées hâtivement et illégalement, notamment « de la part de certaines parties étrangères, portant ainsi atteinte aux efforts du Royaume du Maroc et à ses acquis dans le domaine du renforcement du système des droits de l’Homme. ».
Rappelant que la torture est punie par la loi, la DGSN fait part de son engagement et son total respect des seuls résultats et conclusions officiels et non pas des fuites, « dont les auteurs sont censés effectuer une enquête minutieuse pour déterminer les tenants et les aboutissants de leur publication. »
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Le ministère de la Justice marocain a démenti catégoriquement les cas de torture à l’encontre des jeunes interpellés lors de manifestations qui se sont déroulées à Al Hoceima.
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