Cimetières au Maroc : entre abandon et insécurité
La gestion des cimetières pose problème au Maroc. Selon un rapport du ministère de l’Intérieur, les sites existants sont saturés ou en état de dégradation et les collectivités...
Les professionnels marocains des pompes funèbres s’opposent aux nouvelles conditions des cahiers de charges régulant le secteur, et qui proposent désormais la création d’une police pour assurer la surveillance des cimetières.
Ces cahiers de charges des collectivités territoriales donnent désormais quitus à des entreprises de gérer les pompes funèbres dans les villes de Casablanca et Marrakech. Face à l’affront, les syndicats ont répondu en accusant cette mesure de "privatisation" déguisée du secteur, qui est loin de convaincre.
L’autre nouvelle, qui fait grincer les dents, est la création d’une police pour assurer la "bonne gestion des cimetières" de la ville ainsi que les cérémonies d’enterrement. Selon leseco.ma, cette mission sera confiée à la Société de développement local (SDL), Casa Prestations. Quant à la constatation de décès, elle sera dévolue à des médecins privés, au regard du déficit du personnel médical.
Face à cette nouvelle donne, Mohamed Lamhamdi, directeur du Syndicat national d’assistance et des pompes funèbres, s’est montré inquiet quant aux retombées de cette décision qu’il juge "injuste et unilatérale" pour ce secteur qui compte aujourd’hui 3 000 pompes funèbres au Maroc.
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