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La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a créé des cellules de prise en charge des femmes et des filles victimes de violences, suivant les dispositions de la Loi 103-13 du 22 février 2018, relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Ces nouvelles structures ont été présentées le jeudi 26 septembre 2019 à l’Institut royal de Police à Kénitra, lors d’une journée d’étude sur la prise en charge des femmes et des filles victimes de violences. Elle a été organisée à l’initiative de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en partenariat avec l’ONU-femmes.
Ces structures visent à capitaliser sur l’expérience cumulée des cellules d’accueil des femmes victimes de violences, créées en 2007 au niveau des services de la Police judiciaire.
Désormais, elles doivent se conformer aux nouvelles dispositions prévues par la Loi 103-13. Celles-ci prennent en compte le soutien psychologique, le conseil, l’encadrement et le traitement des doléances et des plaintes, au lieu d’être uniquement des unités sécuritaires chargées de recevoir et de traiter ces plaintes.
Elles sont pilotées par une cellule centrale de prise en charge des femmes victimes de violences, qui vise à analyser les données recueillies, à formuler des recommandations, à encadrer, à orienter, à élaborer et à éditer des guides et des manuels, ainsi qu’à programmer des formations initiales, continues et spécifiques.
Cette cellule est également chargée de coordonner l’action de la DGSN au niveau interdépartemental avec les organismes étatiques et la société civile, de développer des partenariats avec les parties prenantes, de mutualiser les moyens et de coordonner les actions entreprises.
Grâce au soutien du Gouvernement canadien, plusieurs communications ont été présentées au cours de cette journée d’étude sur les nouvelles dispositions de la Loi 103-13, ainsi que sur la mise en place des cellules, relevant de la DGSN, de prise en charge des femmes et des filles victimes de violences.
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