Le groupe marocain OCP va bénéficier d’un prêt de 2,2 milliards de dirhams, soit près de 200 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer.
Le Maroc contrôle, au niveau mondial, près de 50% du marché des engrais. John Fuller, président de Norfok Mardlers (un club d’agriculteurs britanniques), est venu au Maroc pour juger de la pérennité de cette roche.
Selon ce dernier : « le Maroc assurera le ravitaillement du monde en phosphates pour les 700 ans à venir, malgré la montée exponentielle de ses capacités de productions, ces dernières années »
En effet, l’Office chérifien des phosphates (OCP) qui produit actuellement 30 millions de tonnes de phosphates par an, compte produire 40 millions d’ici l’an 2020. D’importants investissements sont en jeu.
Cette délégation d’agriculteurs ont aussi analysé les différentes autres facettes de la production de phosphates, dont le transport. Ainsi ont-ils relevé qu’un pipeline de transport est en cours de construction afin de pouvoir se passer des trains miniers et, faisant d’une pierre deux coups, réduire les consommations d’énergie.
En outre, Norfok Mardlers indique que les coûts de séchage du phosphate seront considérablement réduits, grâce aux nouvelles installations industrielles de l’OCP.
John Fuller indique que le développement que connaît le Maroc en matière d’engrais fait contraste avec les autres réserves mondiales qui vont en s’amenuisant d’une manière dangereuse, et ce, partout ailleurs dans le monde.
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