Covid-19 au Maroc : les stations balnéaires entre crainte et désespoir
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Frappé de plein fouet par la pandémie du Covid-19, le secteur touristique marocain a enregistré des pertes considérables selon Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme.
Cette année aura été catastrophique pour le secteur du tourisme au Maroc. À la Chambre des représentants, la ministre du Tourisme a annoncé une chute de 78% des flux touristiques, avec à la clé, une perte de plus de deux millions et deux cent mille touristes cette année, ajoutant que les recettes touristiques ont chuté de 69% suite à la baisse de la demande sur les chambres d’hôtels.
Ce bilan inquiétant a suscité de multiples réactions de la part du gouvernement qui dit avoir fourni des efforts considérables pour remédier au « marasme actuel ». Ainsi, la ministre a précisé que dans le cadre de la reprise du trafic aérien, 78 vols hebdomadaires sont actuellement effectués sur vingt lignes aériennes, organisés par Royal Air Maroc et Air Arabia. On note 642 720 passagers ayant bénéficié des vols spéciaux entre le 15 juillet et le 25 octobre, alors que les compagnies aériennes ont transporté plus de 242 2845 passagers du 15 mars au 25 octobre.
La ministre du Tourisme a notamment fait observer que la pandémie a condamné la flotte de Royal Air Maroc à l’arrêt, dont seulement 40% pourra être déployée en 2021 si la crise perdure. Pendant ce temps, il est prévu également le gel de 30% de la flotte dans les trois prochaines années, ajoute-t-elle.
De plus, l’État a accordé un appui de six milliards à Royal Air Maroc pour gérer cette période difficile marquée par l’arrêt de son activité suite à la fermeture des frontières et pour maintenir sa flotte aérienne. Un vaste plan de restructuration mis en place par la compagnie pour réduire ses charges a d’ailleurs obligé ses responsables à opérer des licenciements.
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