Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Alors que plus de la moitié des députés actuels au parlement marocain n’assistent même pas aux séances et ne représentent que leurs propres intérêts, un projet de loi présenté par le ministère de l’Intérieur vise à porter leur nombre de 325 à 395.
La mesure qui n’est pas appropriée à la conjoncture actuelle du Maroc, serait inutile d’après certains observateurs de la scène politique nationale, puisque les "chambres de députés de pays aux populations plus importantes comptent moins de législateurs", fait remarquer le politologue marocain Mohamed Manar au site d’informations Magharebia.
Ces changements qui devraient être discutés à l’ombre de la nouvelle constitution, explique un autre juriste à Magharebia, n’auraient été proposés que pour encourager un plus grand nombre de personnes à présenter leur candidature, renforçant ainsi la participation aux élections, alors que la nouvelle constitution a décidé de "limiter le nombre des députés de la seconde chambre à 120 conseillers".
Le projet de loi qui vise également à privilégier les jeunes et les femmes en portant le nombre de candidats à la liste nationale de 30 à 90 candidats, ne devrait pas s’avérer discriminatoire, en privilégiant par exemple uniquement des candidats du genre masculin, conclut le juriste Ben Youness Elmarzouki.
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