Malgré son cinquième échec dans sa course à l’organisation de la Coupe du monde de football, le Maroc compte se porter, à nouveau, candidat pour accueillir la coupe du monde 2030.
Après avoir perdu l’organisation du Mondial 2026 face au trio USA-Canada-Mexique et acquis une belle expérience – pays africain et arabe à atteindre les demi-finales – à la coupe du monde Qatar 2022 remportée par l’Argentine de Lionel Messi, le Maroc revient à la charge. Il sera de nouveau candidat pour 2030. « Nous voulions que cette organisation soit partagée entre le continent africain et le continent européen, a déclaré Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) à l’Associated Press. Afin de montrer au monde que la relation entre l’Afrique et l’Europe n’est pas seulement la relation de l’immigration illégale. Il s’agit plutôt d’une relation dans laquelle les civilisations peuvent se rencontrer. »
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Une candidature conjointe entre le Maroc et l’Espagne est envisageable. « Nous ne sommes qu’à 14 km », souligne Fouzi Lekjaa. Aujourd’hui, le Maroc dispose d’atouts importants face à la concurrence. 2030 marquera le centenaire de la Coupe du Monde. L’Uruguay, hôte initial de la Coupe du monde en 1930, se porte candidat conjointement avec l’Argentine, le Chili et le Paraguay. Délégué africain élu au sein du Conseil dirigeant de la FIFA depuis 2021, depuis son adhésion l’année dernière, Fouzi Lekjaa, ministre marocain chargé du Budget, peut user de son influence pour la réussite de la nouvelle candidature du Maroc. Maintenant, nous cherchons à être un acteur clé de la dimension internationale au sein de la FIFA », a-t-il reconnu.