Les discussions avec le Maroc interviennent après la suspension d’Andriy Pavelko, président de la Fédération ukrainienne de football, qui fait l’objet d’une enquête pour fraude et blanchiment d’argent. Il a été arrêté le 29 novembre dernier pour détournement de fonds destinés à la construction d’une usine de terrains de football artificiels. Pavelko, qui rejette ces accusations, risque jusqu’à 12 ans de prison, fait savoir AS.
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Le gouvernement espagnol et la Fédération espagnole de football (RFEF) considèrent l’organisation de la Coupe du monde 2030 comme un objectif stratégique. La candidature de l’Espagne est fortement soutenue par l’UEFA, même si d’autres candidatures sérieuses comme la Grèce, l’Égypte et l’Arabie Saoudite sont en lice. L’Espagne et le Portugal envisageaient d’intégrer le Maroc dans la IVᵉ Internationale, mais la FIFA n’approuvait pas une alliance entre des pays de différents continents. Mais pour le moment, « les deux fédérations travaillent sur l’éventuelle extension de la candidature sans être parvenues à un accord définitif ».
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Toutefois, la RFEF précise que l’entrée possible du Maroc « ne remplace pas l’Ukraine », expliquant qu’il s’agit de deux actions totalement différentes et indépendantes. La Fédération ajoute que la présentation de la candidature relève de la prérogative des fédérations de football du Portugal et de l’Espagne et non de leurs gouvernements qui doivent éviter toute ingérence dans les affaires internes des fédérations comme c’est le cas en Ukraine.