
Au Maroc, les sociétés ont l’obligation de déposer leur déclaration avant la fin du mois de mars. Les entreprises contrevenantes s’exposent à de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à 125 000 dirhams.
L’évasion fiscale, que connaît le monde des affaires à Rabat, fait que plusieurs entreprises et des milliardaires marocains ont évité de payer plus d’1,2 milliard de dirhams de taxes, cumulant ainsi de grosses fortunes.
Selon le quotidien Al Massae, des entreprises, ainsi que de grandes personnalités essaient de justifier les milliards cumulés, en subventionnant des festivals et des activités artistiques. Des participations que le quotidien qualifie de dérisoires, en comparaison avec les montants des redevances fiscales.
Ce manque à gagner est imputé, selon le quotidien, à une forme de négligence, qui pourrait être qualifiée de complicité, de la part des responsables.
La majorité des personnes concernées comptent sur l’effet de prescription des taxes fiscales, afin de bénéficier légalement de l’annulation des dettes. Ils profitent ainsi d’un manque de coordination et de coopération entre les collectivités territoriales, la Trésorerie générale du Royaume et la Direction des Impôts.
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