Des militaires marocains condamnés pour désobéissance
Seize militaires marocains en poste à la frontière avec l’Algérie, près de la ville d’Oujda, ont été arrêtés pour trafic d’êtres humains.
Deux militaires des forces armées royales (FAR) chargés de la surveillance des postes frontaliers sur le tronçon Assilah-Tanger ont écopé de quatre ans pour l’un et de trois ans de prison ferme pour l’autre pour leur implication dans des affaires de trafic de drogue.
Outre les peines de prison, la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat chargée des crimes financiers les a également condamnés à une amende de 122 425 620 dirhams, fait savoir le quotidien arabophone Assabah. Il est reproché aux deux militaires d’avoir perçu des pots-de-vin dépassant 100 000 dirhams, « pour fermer les yeux » sur une affaire de trafic de drogue à l’échelle internationale. Il s’agit de six opérations de trafic de résine de cannabis à partir d’un poste frontalier dans la zone d’Assilah.
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Les deux militaires étaient également impliqués dans une tentative d’exportation de 4 tonnes de chira au large d’Assilah. Outre la mise en échec de l’opération, les services de surveillance de la Marine royale avaient procédé à la saisie de plus de 52 barils de carburants, deux bateaux pneumatiques, quatre moteurs, des uniformes maritimes en plastique et d’autres accessoires.
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Toutes les personnes impliquées dans ces différentes avaient été interpellées dans le cadre d’une enquête ouverte par les services sécuritaires sous la supervision du parquet général compétent.
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