Le licenciement de ce sous-officier âgé d’une cinquantaine d’années dont une trentaine dans l’armée belge se justifie par ses sympathies pour l’idéologie extrémiste de droite, fait savoir la RTBF. « Il ressort de l’enquête effectuée par le SGRS (Service Général du Renseignement et de Sécurité) et de l’examen du dossier de l’intéressé qu’il ne présente plus les garanties suffisantes en matière de loyauté et d’intégrité », peut-on lire dans un arrêt du Conseil d’État.
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Consommation de stupéfiants, appartenance et participation aux activités d’un groupe de hooligans, faits de violence, et l’expression d’une idéologie extrémiste de droite sont les éléments mentionnés dans le rapport du SGRS.
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Un juge d’instruction et le parquet fédéral ont mené une enquête du chef de « menaces d’attentats terroristes » en se basant sur les informations collectées et analysées par le SGRS à propos des affinités de B. R. avec l’extrémisme de droite. Pour l’heure, aucun élément n’atteste que le militaire avait l’intention de commettre des attentats terroristes.