Un militaire sympathisant d’extrême droite viré de l’armée belge
Après sa suspension « par mesure d’ordre » en septembre 2022, un militaire sympathisant d’extrême droite a été licencié par la Défense belge.
Condamné à 3 ans de prison avec sursis pour vente d’armement illégale au Maroc et à d’autres pays africains, un ancien membre des commandos de la marine a bénéficié d’une réduction de peine devant la cour d’appel de Caen.
Le tribunal correctionnel de Caen avait condamné, le 22 octobre 2019, un ex-commando de marine à 3 ans de prison avec sursis, 50 000 € d’amende, 15 ans d’interdiction d’exercer une profession commerciale et 5 ans d’interdiction de détenir une arme.
Gérant de deux sociétés à Caen (Calvados), cet homme de 52 ans s’était converti dans la vente d’armes de guerre à la Mauritanie, au Maroc et au Congo. « C’était ma manière de continuer à lutter contre le terrorisme », s’est-il défendu. Il avait entre-temps revendu avec bénéfice une société florissante.
Il avait interjeté appel de la décision rendue le 22 octobre 2019. Par la suite, il avait comparu le 8 janvier dernier. Le Caennais n’avait pas reçu une autorisation pour vendre des armes. Il a expliqué qu’il avait du mal à suivre une réglementation difficile et assure n’avoir réalisé aucun bénéfice illégal.
Le 19 février dernier, le verdict est tombé : le juge a réduit sa peine à 18 mois de prison avec sursis et ramené son interdiction de gérer une société à 3 ans.
Aller plus loin
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