Selon la décision prise lors de la réunion du bureau syndical des contrôleurs aériens, un programme progressif a été mis sur pied et devrait démarrer par le port du brassard pour déboucher sur des actions plus fortes jusqu’à la satisfaction complète des revendications. Il dénonce « la situation catastrophique » qui prévaut à l’aéroport Mohammed V, le non-respect des engagements pris par l’office national des aéroports (ONDA), « l’absence de réponse ou d’interaction de la part de l’administration avec leurs demandes », rapporte Hespress.
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Ces menaces agitées par le bureau syndical des contrôleurs montrent la relation tendue entre l’Administration de l’Office national des aéroports (ONDA) et le syndicat des contrôleurs aériens des aéroports de Casablanca. Pour forcer la main à l’autorité de tutelle, le bureau syndical menace de restreindre la circulation des aéronefs en ne permettant le décollage que d’un avion toutes les quinze minutes pendant une période de dix jours, qui peut être prolongée, et ce, à partir du mardi 21 février, à 15 heures.
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Cette mesure de protestation ne concerne par les avions d’État et du palais royal, les avions militaires, sanitaires et humanitaires. Un sit-in quotidien sera organisé pendant dix jours. Le bureau appelle tous les contrôleurs aériens à « resserrer les rangs et à se rassembler autour de la CDT pour faire de leur programme de lutte un succès jusqu’à aboutissement ».