
La Fédération marocaine des Droits des Consommateurs s’inquiète après la hausse des cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans certains restaurants ces dernières semaines. Elle appelle le ministre de la Santé et de la Protection sociale à...
Au Maroc, l’indisponibilité des médicaments se fait sentir aussi bien dans les pharmacies que dans les centres hospitaliers universitaires. Au détour d’une récente conférence-débat, Hicham Nejmi, Secrétaire général du Ministère de la Santé, a abordé, chiffres à l’appui, la problématique de la rupture des stocks de médicaments.
Le taux d’indisponibilité des médicaments varie entre 15%, dans les hôpitaux locaux et de 32%, dans les CHU, au Maroc. Ce sont, entre autres, les conclusions d’une étude sur l’accessibilité du médicament dans le secteur public. Cette information, Hicham Nejmi, Secrétaire général du Ministère de la Santé, l’a livrée à la presse, au cours d’une conférence-débat, tenue le mercredi 10 juillet 2019, rapporte Médias24.
Dans son exposé, il a expliqué les raisons qui sous-tendent ce taux élevé au niveau du CHU. "Ce sont les médicaments les plus chers et les plus innovants qui sont prescrits à des patients ramédistes et ils ne sont pas toujours disponibles alors que, pour ce genre de structures, nous sommes généralement sur des médicaments de consommation et d’usage classique", a-t-il argué.
Pour inverser la tendance, le Secrétaire général du Ministère de la Santé a confié que les pistes d’amélioration sont déjà définies. Il s’agit de la mise en place d’un référentiel des médicaments essentiels, de la combinaison entre marchés-cadres, sur trois ans, et marchés annuels, du lancement de marchés-cadres, pour plus de 50% des médicaments à usage courant. En outre, il est question de la révision et de l’adaptation des CPS, en concertation avec les professionnels et les partenaires et, enfin, de la création de l’Agence pour le Médicament et de l’Agence pour l’Approvisionnement.
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