Le mouvement de protestation des médecins du secteur public s’intensifie, avec cette fois une marche prévue le 15 Avril prochain, en concertation avec la Confédération nationale des étudiants marocains, qui a entamé, le 19 mars dernier le boycott des cours magistraux TP et TE ainsi que des stages médicaux.
Cette marche est une manière de protester, non seulement contre « la politique de la sourde oreille » du ministère de la santé publique et du gouvernement face à leurs revendications, mais également contre « l’effondrement du secteur de la santé publique au Maroc ainsi que la dépression observée dans les rangs des médecins du public qui ont du mal à exercer leur métier dans les conditions déplorables que connaissent les établissements de santé au Royaume » , annonce un communiqué du bureau, d’après Hespress.
Les médecins du secteur public ont décidé de se joindre au mouvement de protestation des étudiants en médecine. « Nous défendons et nous luttons en quelque sorte pour les mêmes causes, à savoir un secteur de santé digne de ce nom où les médecins du public disposeront des ressources nécessaires pour exercer leur devoir, une formation de qualité pour les futurs médecins, et la non-privatisation de l’enseignement supérieur » , a déclaré un membre du syndicat des médecins.
Rappelons que les étudiants marocains (médecine, dentaire et pharmacie) boycottent les cours magistraux et stages médicaux, depuis trois semaines, refusant de façon absolue le passage du concours d’internat au CHU par les étudiants en médecine privée.