Dans son appréciation, la juge des référés du tribunal de première instance de Rabat a expliqué que l’enfant serait exposé à des risques graves, fait savoir Assabah. Elle explique que le droit à la vie et le droit à la santé sont considérés comme des droits essentiels pour tout enfant. Selon elle, autoriser la femme à voyager dans les conditions actuelles, menace la vie de l’enfant et le prive de ses droits les plus élémentaires. Pour étayer son argumentation, la juge évoque le rôle de la justice dans la protection des droits de l’enfant en général et de l’enfant soumis à la garde en particulier.
Par ailleurs, elle a rappelé l’intérêt supérieur de l’enfant. Elle a ainsi fait référence aux textes de loi qui régissent la protection de l’enfance au Maroc ainsi qu’à l’article 12 du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Le royaume avait approuvé ce pacte qui reconnaît à toute personne le droit de bénéficier de la meilleure santé physique et mentale et d’être protégée des épidémies, des maladies endémiques, professionnelles et autres.