Tourisme : le Maroc veut attirer les investisseurs chinois
La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) a organisé le 4 février dernier, un webinaire sur l’investissement touristique entre le Maroc et la Chine.
Au cours d’une visioconférence, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a présenté à la Chambre des conseillers ses 10 amendements au Projet de loi de finances rectificative (PLFR 2020).
Cette visioconférence organisée à quelques heures avant l’examen et le vote, en plénière, du PLFR par la Chambre des conseillers, a permis à la CGEM d’avancer une dizaine d’amendements, dont les plus importants se résument à la déductibilité des contributions au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19, la dispense des pénalités de retard pour les acomptes d’IS jusqu’au 31 décembre 2020, l’étalement de paiement des impôts complémentaires de régularisation volontaire entre le 15 décembre et le 30 juin 2021 et l’inclusion de l’année 2019 dans le dispositif de régularisation.
Évoquant les impacts majeurs de la crise sanitaire sur l’activité économique, Chakib Alj, Président de la CGEM, a mis notamment l’accent sur le secteur du tourisme qui de loin, est le plus touché, avec une perte du chiffre d’affaires de 77% entre mai 2019 et mai 2020. S’appuyant sur les résultats de la 2ᵉ édition de l’enquête sur les impacts de la crise menée par la CGEM auprès de plus de 3 304 entreprises, opérant dans 11 secteurs différents et employant plus de 500 000 personnes, Chakib Alj, a également relevé que plusieurs autres secteurs ont connu la baisse de chiffres d’affaires. Il s’agit entre autres, du secteur de l’artisanat avec 70%, de l’industrie culturelle et créative avec 68%, de l’enseignement, du BTP, de l’immobilier ainsi que du commerce, à hauteur de 63%.
Au cours de ce point de presse sur le projet de loi de finances rectificative n° 35.20 de l’année 2020, Mehdi Tazi, Vice-Président Général de la CGEM, a pour sa part insisté sur les 7 mesures phares du plan de relance de la CGEM, visant à supporter l’offre, la demande ainsi que des mesures transverses. Il soutient que dans le cadre de l’offre, la CGEM a suggéré, de « prolonger dans le temps le soutien des salaires partiellement pour les personnes mises à l’arrêt pour accompagner des secteurs en difficulté, à l’image du tourisme et du textile ». Si pour le président de la CGEM, les mesures prises pour la relance sectorielle sont « faibles », Mehdi Tazi fera observer que « le PLFR 2020 ne contient pas de mesures portant sur la demande de prolongement de l’octroi des indemnités forfaitaires de 2 000 dirhams de la CNSS ».
Concernant la demande, la CGEM mise sur la commande publique, en tant que levier de relance, poursuit M. Tazi. L’on devra tenir grand compte d’une remarque fondamentale selon le Vice-Président Général de la CGEM. Il s’agit de « la baisse du niveau de la commande publique à hauteur de 16 milliards de dirhams (MMDH) au niveau du PLFR-2020, par rapport à la loi des finances 2020 ».
Aller plus loin
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