Des groupes de Syriens et de Kurdes parcourent ces régions pour proposer leurs services à des prix promotionnels, rapporte le quotidien Assabah qui précise qu’en moins de cinq jours, près de 120 puits ont été déjà forés pour un montant variant entre 12 000 et 20 000 dirhams. Les travaux sont réalisés dans des délais très courts et à des prix très abordables, ajoute le quotidien qui souligne l’importance de ces puits pour les producteurs de cannabis qui, pour améliorer leur rendement, ont importé de nouveaux types de graines nécessitant d’importantes quantités d’eau.
Parmi ces nouvelles variétés de cannabis importé, celle dite « Khardala », est la plus prisée, malgré sa cherté. Selon le quotidien, elle est vendue au double du prix de la graine locale et produit 4 à 5 kilogrammes de résine de cannabis à l’hectare contre seulement 2 à 3 kilogrammes pour la graine locale.
Ces nouveaux forages de puits vont mettre fin à la pratique des cultivateurs qui, pour subvenir à leurs besoins en eau, allaient s’en procurer dans les oueds, rendant difficile l’abreuvage des troupeaux. Mais surtout, ils permettront à ces producteurs de cannabis de se préparer pour la prochaine étape de la légalisation du cannabis.