Maroc : prison ferme pour une infirmière corrompue

31 août 2019 - 15h40 - Maroc - Ecrit par : S.A

La Chambre correctionnelle près le Tribunal de Première instance d’El Jadida a condamné une infirmière en service à l’Hôpital régional de la ville à deux mois de prison ferme assortie d’une amende de 2000 dirhams, pour fait de corruption.

Elle paie cher pour la violation de la déontologie. L’infirmière corrompue qui a été soudoyée par le fils d’un patient a été condamnée à deux mois de prison ferme assortie d’une amende de 2000 dirhams, rapporte Aujourd’hui Le Maroc. En effet, celle-ci a exigé de l’argent en contrepartie des soins qu’elle devait administrer au patient victime d’un accident de la circulation.

Au cours de sa comparution, l’infirmière a nié en bloc les chefs d’accusation retenus contre elle devant le Tribunal de Première instance d’El Jadida. Relatant les faits, elle a laissé entendre que le plaignant s’est tenu devant elle avant de jeter entre ses pieds un billet de deux cents dirhams et de partir. En moins de quelques secondes, les éléments de la Police sont entrés pour l’arrêter, a-t-elle fait savoir.

De son côté, le plaignant a donné un autre version des faits, devant le tribunal. Il a déclaré que l’infirmière lui avait demandé plus de 200 dirhams pour s’occuper de son père accidenté. Après négociation, elle a accepté d’en prendre juste 200, a-t-il affirmé.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - El Jadida - Prison - Arrestation

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.